CNRS Institut de Mathématiques de Marseille
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👨 Pierre Guillon

I am not the Pierre Guillon who can review articles (or projects) on antennas or sensors…
Je suis chargé de recherche dans l'équipe GDAC de l'Institut de MAthématiques de Marseille. Je m'intéresse, entre autres, à la dynamique (symbolique) des modèles de calcul : automates cellulaires, pavages, machines de Turing et autres bistrouillets étudiables sous l'éclairage d'une part de la dynamique topologique, de la théorie ergodique, de la géométrie des groupes, de la théorie des graphes, d'autre part de la théorie des langages, de la logique, de la calculabilité, des complexités…
Étudiant·e·s : n'hésitez à m'écrire pour éventuels sujets de stages.

Contact : pierre.guillon🎷cnrs🥏fr | I2M Bureau 206, Campus de Luminy, Case 907, F-13288 Marseille cedex 9

🗒 Prochainement possiblement intéressant :

Écrit (liste thématique ; sinon voir HAL) :

Dynamique et groupes ou graphes :

Dynamique symbolique et topologique :

Dynamique et calcul :

  • Infinite Communication Complexity, avec Emmanuel Jeandel
  • Densities and Entropies in Cellular Automata, avec Charalampos Zinoviadis
    (présenté à CiE 2012 ; version ici avec les schémas de preuve ; ce résultat est dans un état très temporaire et sera un jour partie d'un article plus long ; si cela vous intéresse écrivez-nous).
    Résumé : Les entropies (topologiques) d'automates cellulaires sont les réels positifs calculables à droite (inspiré de Hochman…).
    Question liée : L'entropie d'un sous-shift peut-elle être plus complexe que son langage ?
  • Projective Subdynamics and Universal Shifts
    (présenté à Automata 2011).
    Résumé : Les sous-shifts effectifs universels (contenant un sofique d'entropie non nulle) unidimensionnels apparaissent comme la trace (ensemble des lignes) de SFT bidimensionnels. De plus, toutes les propriétés non triviales des traces sont indécidables.
    Question liée : Quelles sont les traces possibles d'entropie nulle ou apériodiques ?
  • Zigzags in Turing Machines, avec Anahí Gajardo
    (présenté à CSR 2010 ; ici avec annexes et corrections).
    Résumé : Les machines de Turing peuvent être vues comme des systèmes dynamiques (comme dans Kůrka) ; il y a alors un lien très fort entre leurs points d'équicontinuité, la complexité du langage de facteurs sous-shifts et les mouvements possibles de la tête.
    Question liée : Quelle est la classe des entropies des machines à ruban mobile ?
  • Traced Communication Complexity of Cellular Automata, avec Eric Goles et Iván Rapaport
    (TCS, 412 (30) : 3906-3916, 2011 ; prolongement d'une version présentée à Automata 2009).
    Résumé : La complexité de communication du problème "un 0 apparaît-il dans la trace ?" présente plus de liens avec la dynamique topologique que les problèmes précédemment étudiés (depuis Rapaport…). Notamment, elle est constante en présence d'équicontinuité, exponentielle pour certaines formes d'expansivité, et essentiellement bornée par l'entropie.
    Question liée : Peut-on avoir une complexité de communication constante sans avoir un problème de prévision NC⁰ ?
  • Revisiting the Rice Theorem of Cellular Automata, avec Gaétan Richard
    (corrigé depuis sa présentation à STACS 2010).
    Résumé : Toutes les propriétés non triviales des ensembles limites d'automates cellulaires binaires sont indécidables, sauf la surjectivité (ramené au cas binaire depuis Kari).
    Question liée : Peut-on caractériser élégamment les propriétés décidables sur les SFT bidimensionnels ?
  • Ultimate Traces of Cellular Automata, avec Julien Cervelle et Enrico Formenti
    (présenté à STACS 2010 ; ici avec annexes en plus ; suite de Towards a Rice Theorem on Traces of Cellular Automata, présenté à MFCS 2007, et Sofic Trace of a Cellular Automaton, présenté à CiE 2007).
    Résumé : À étapes de temps initiales près, les sofiques unidimensionnels d'entropie positive et les SFT unidimensionnels sont les traces d'automates cellulaires (des facteurs sous-shifts, comme dans Kůrka); les propriétés non triviales des traces sont indécidables.
    Question liée : Mais quelles sont les traces plus complexes ? quand on impose aussi les étapes de temps initiales ?

Dynamique finie et algorithmique :

💡Intérêts approximatifs actuels

🎬 Enseignement

Depuis 2023, je cocoordonne le séminaire tutoré du M2 IMD, avec Ravi Kunjwal (auparavant Shantanu Das).

🚂 Passé

J'ai donné en 2023 un semestre de cours de dynamique symbolique dans le master de mathématiques de l'Université de Bejaia (en ligne). J'intervenais entre 2019 et 2022 (à la suite de Guillaume Theyssier et avant Etienne Moutot) dans le Master IMD pour un cours de tronc commun de Modèles de Calcul et Systèmes Discrets, avec Sylvain Sené et Kévin Perrot, parfois Guilhem Gamard, et un cours d'option de Systèmes dynamiques et dynamique symbolique avec Pierre Arnoux. J'ai donné un cours de Dynamique Symbolique en master de la НМУ, à l'école Tilings & Tesselations du CIMPA à Isfahan en 2015, au MDFI en 2013, et 2017 avec Anna Frid, et de Systèmes dynamiques en M1 en 2011 avec Emmanuel Beffara.
J'intervenais parfois ces dernières années à l'IREM pour des Stages Hippocampe, ou des ateliers MATh.en.JEANS.
Auparavant, j'avais enseigné plutôt de l'informatique.

Dans le temps, je cherchai à l'Institut Poncelet (НМУ), au FUNDIM (Turun Yliopisto), au CMM (Universidad de Chile), à l'IGM (Université Paris-Est Marne la Vallée).

Liens

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